Les travaux des chercheurs cités plus haut ont montré une corrélation entre les recueils de pupillométrie chromatique réflexe et des pevs damiers effectué sur certains sujets atteind de lésion du nerf optique.
Leurs potentiels évoqués visuels (PEVs) effectués par damiers alternants 15’ montrent des altérations sur une des voies recueillies. La même mise en évidence est obtenue par la pupillométrie chromatique.
Une stimulation bleue (réponse des cellules ganglionnaires) de niveau lumineux photopique confirme l’altération (les tracés non discernables ou de faibles amplitudes sur une des voies) confirmant une
atteinte du nerf optique. La pupillométrie chromatique effectuée avec une stimulation rouge (réponse des photorécepteurs rétinien) de niveau lumineux photopique montrent une légère
dissymétrie entre le côté gauche et le côté droit. Cette dissymétrie n’affecte que l’amplitude, pas les temps de latence, de constriction et de redilatation. Dans ce cas de lésion du nerf
optique, seuls les cellules ganglionnaires (pupillométrie bleue) et les voies de conduction visuelle (PEVs) sont altérées.
D'autres examens de pupillométrie chromatique ont été effectué chez des chats diabétiques présentant des signes cliniques de diabète, traités à l’insuline, mais ne présentant aucun signe ophtalmologique, ni de cataracte, ni de rétinopathie. La pupillométrie chromatique révèle un ralentissement significatif du temps de constriction pupillaire chez les chats diabétiques.
Ce ralentissement, observable en utilisant la stimulation bleue, pourrait correspondre aux premiers signes d’altérations neurologiques observables au niveau du nerf optique.
Ce nouveau dispositif, conçu pour une application facile et non invasive et applicable à l’homme et à l’animal, peut être un moyen non invasif pour la détection précoce de certaines pathologies des voies de conduction visuelle.
The work of the researchers cited above has shown a correlation between the collections of reflex chromatic pupillometry and checkered pevs performed on certain subjects with optic nerve damage.
Their visual evoked potentials (VEPs) carried out by 15 ’alternating checkerboards show alterations on one of the pathways collected. The same evidence is obtained by chromatic pupillometry.
A blue stimulation (response of the ganglion cells) of photopic light level confirms the alteration (the traces not discernible or of low amplitudes on one of the channels) confirming a
optic nerve damage. Chromatic pupillometry performed with red stimulation (retinal photoreceptor response) of photopic light level show a slight
asymmetry between the left side and the right side. This asymmetry only affects the amplitude, not the latency, constriction and redilation times. In this case of nerve damage
optically, only the ganglion cells (blue pupillometry) and the visual conduction pathways (PEVs) are impaired.
Other chromatic pupillometry examinations were performed in diabetic cats showing clinical signs of diabetes, treated with insulin, but not showing any ophthalmologic signs, cataracts or retinopathy. Chromatic pupillometry reveals a significant slowing of pupillary constriction time in diabetic cats.
This slowdown, observable using blue stimulation, could correspond to the first signs of neurological alterations observable in the optic nerve.
This new device, designed for easy and non-invasive application and applicable to humans and animals, can be a non-invasive means for the early detection of certain pathologies of the visual conduction pathways.